QUE VOIR AU CINÉMA ?

de Halina Reijn (2024) Le brio de « Babygirl », c’est qu’il nous emmène là où on ne s’y attend pas. Ce film, d’apparence simple et érotique, nous surprend et nous embarque bien plus loin que la thématique du rapport de force, paraissant être l’évident moteur de l’intrigue. « Babygirl », c’est le parcours d’une femme, son chemin de

de Pedro Almodóvar (The Room Next Door, 2025) Un sujet très dur traité avec une tendresse et une délicatesse qui font le charme et le génie du cinéma de Pedro Almodóvar. Porté par un duo d’actrices absolument magistrales dans leurs rôles respectifs, ce film évite toute lourdeur grâce au fond de mise en scène modeste,

de Ray Yeung (All Shall Be Well, 2024) Mélodrame doux, délicat et impitoyable, où Ray Young nous raconte, avec la simplicité et l’empathie qui caractérisent son cinéma, comment l’argent et le patrimoine viennent détruire toute valeur morale et prévalent sur les liens affectifs familiaux. Un récit simple, mais dur, révélant la cruauté de l’homophobie dans

de Hiroshi Okuyama (Boku No Ohisama, 2025) Petit film, mais petite pépite. Un poème en images, une petite merveille qui brille de sa simplicité. Musique classique, couleurs pastels, scénario on ne peut plus simple et dialogues minimalistes, sur un décor de paysages calmes des campagnes japonaises. Des personnages attachants dont la naïveté et les trajectoires

de Ludovic et Zoran Boukherma (2024) Fresque familiale et coming of âge adolescente, cette adaptation du Prix Goncourt 2018, roman de Nicolas Matthieu nous entraîne avec ses personnages du début à la fin.&nbsp; Bouleversant et émouvant, ce film ravive, à travers son protagoniste maladroit, adolescent qui tente de sortir de sa chrysalide pour devenir papillon ; [&hellip;]</p>

de Emmanuel Courcol (2024) Deux frères, séparés dans leur plus tendre enfance, se retrouvent et se découvrent par le triste hasard de la vie lorsque l’un d’entre eux apprend qu’il est atteint d’une leucémie. Si ces deux frères ont vécu jusqu’ici des vies opposées, sans avoir les mêmes possibilités

de Ridley Scott (2024) 24 ans après un premier opus iconique, Ridley Scott reprend les rennes de son univers de la Rome antique pour nous faire vivre 2h30 de violence et de spectaculaire. Un deuxième volet qui n’était pas nécessaire, mais qui coche toutes les cases du grand spectacle d’un blockbuster américain. Loin de se

de Steve MacQueen (2024) Un drame historique classique, mais suffisamment efficace et marquant grâce à la mise en scène et la direction d’acteurs aux petits oignons de Steve McQueen. On pourrait croire à une adaptation de « Pinocchio » pendant la seconde guerre mondiale, une version où c’est George, un petit garçon métisse, qui refuse de [&hellip;]</p>

de Coralie Fargeat (2024) Un sujet au cœur de l’actualité : l’obsession societale que la jeunesse éternelle est la seule clé à l’épanouissement d’une femme. Raconté au travers d’un personnage autant attachant que détestable, une mise en scène réfléchie et esthétique, et un rythme alternant le lent et contemplatif au dynamique et révoltant, ce body

de Clint Eastwood (Juror #2, 2024) Avec « Juré n°2 », Clint Eastwood reprend un peu du poil de ma bête. Ici, il nous met face au choix cornélien d’un personnage tiraillé entre la vérité et sa moralité, la justice de l’état, et sa justice à lui. Une réalisation fidèle à ce qu’on lui connaît, un rythme