top of page

« Parthenope »

  • Photo du rédacteur: Charlotte Fuga
    Charlotte Fuga
  • 12 mars
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 mai

de Paolo Sorrentino (2024)

ree

Sorrentino fait du grand Sorrentino, il nous entraîne dans une bulle, dans sa bulle, à la fois tragique et hypnotisante, poignante et opulente ; tout en mélangeant majestueusement le vulgaire au sublime.


Avec ce dixième long-métrage, il en revient à cette thématique qui lui est si chère et à cette vision à la fois amère et envoûtante du monde, qu’il avait déjà plus qu’effleuré dans « La Grande Bellezza ».


Une lettre d’amour à Naples. Sa tendre et aimée Naples, protagoniste à part entière, venant presque détrôner son personnage éponyme.


Une fresque au caractère dramatique et à la beauté vénuste, qui ouvre une réflexion sur le pouvoir de la jeunesse, le destin d’anges déchus, la tragédie d’une génération de poètes romantiques mélancoliques et perdus.


Porté par une réalisation phénoménale, où chaque séquence est filmée à la perfection, grâce à une caméra bienveillante, une mise en scène somptueuse, une lumière éblouissante et une esthétique baroque et minutieuse, « Parthenope » nous entraîne dans cette bulle hors du temps et dans cette réflexion infinie sur la condition humaine, tantôt aspirée, tantôt noyée par ses convictions.


Sorrentino fait du grand Sorrentino.


Sortie salle (France) : 12 mars 2025, Pathé Films


Commentaires


Pour une fois, arrivez avant le générique de fin. Abonnez-vous.

© 2025 by @lavisdecharlie

  • Instagram
  • Linkedin
bottom of page