« The Brutalist »

de Brady Corbet (2024)

Un récit dense et intense prend vie à travers un film à la forme exceptionnellement bien travaillée, et merveilleusement réalisé. 

Tout est à point, le propos fort, raconté avec bienveillance, sans être larmoyant, la mise en scène maîtrisée, l’esthétique minutieuse, dans une temporalité entraînante – 3h35 qu’on ne voit pas passer, avec une entracte prévue à cet effet. 

Sur fond d’immigration et de Seconde Guerre Mondiale, « The Brutalist » raconte l’histoire d’un homme qui met ses traumas au service de l’art et se reconstruit à travers ses prouesses architecturales. 

Adrian Brody est tout simplement bluffant dans le rôle de László Tóth, une performance qui accentue davantage l’ampleur de cette réussite cinématographique. 

Un vrai film de cinéma, comme on les aime, qui nous émeut et nous travaille, comme on en voit peu. 

Sortie salle (France) : 12 février 2025, Universal Pictures International France

@lavisdecharlie