« Running Man »
- Charlotte Fuga
- 19 nov.
- 2 min de lecture
de Edgar Wright (2025)

Dans une Amérique dystopique, The Running Man est une émissions de télé-réalité qui bat tous les records d’audience. Le concept est simple, trois candidats identifiés comme les running men ont pour objectif de survivre 30 jours sans se faire ni reconnaître, ni dénoncer, ni attraper par les forces de l’ordre, sous peine de mort. Alors quand Ben Richards, des plus en colère contre le système, n’a d’autre choix que d’y participer pour subvenir aux besoins de sa famille, il comprend rapidement qu’il représente bien plus qu’un simple candidat aux jambes qui courent vite - il incarne un vrai symbole de liberté.
A travers une adaptation du roman de Stephen King, Edgar Wright revient à un style qui lui est propre. L’action rythme le récit, certes, mais les scènes de comique et politiques donnent une dimension supérieure à ce qui peut s’apparenter à un simple blockbuster.
On y retrouve un de ces acteurs fétiches, Michael Cera, qui nous sert une scène complètement déjantée sur un plateau d’argent, à s’en étouffer avec son popcorn.
Dans une Amérique qui s’éparpille, ce film s’impose comme un divertissement d’abord, mais surtout comme un film fortement politique.
La nature dystopique du récit les scènes d’action presque exagérées et le comique de situation véhiculent un certain appel à la révolte, à la révolution, et traduisent un profond désir global de retour à la liberté.
Glenn Powell porte à merveille ce rôle d’anti-héros, de Robin des bois en colère assoiffé de justice.
Non sans quelques clichés, et sans être sa meilleure œuvre, ce « Running Man » d’Edgar Wright est une popcornade au sous texte plus profond qu’il n’y parait, qui se dévore sans voir le temps passer.
Sortie salle (France) : 19 novembre 2025, Paramount Pictures France






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