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« La Trilogie d'Oslo / Désir »

  • Photo du rédacteur: Charlotte Fuga
    Charlotte Fuga
  • 15 juil.
  • 2 min de lecture

de Dag Johan Haugerud (Sex, 2025)


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Dans ce troisième volet de la Trilogie d’Oslo, « Désir » s’attarde enfin beaucoup plus en profondeur sur une thématique déjà bien amorcée dans les deux précédents volets, celle, comme le titre en fait bien écho, du désir sexuel versus le désir amoureux. 


On y suit un ramoneur, père de famille qui succombe à un désir soudain, une pulsion de désir envers un autre homme, non pas dans le but d’explorer sa sexualité, mais simplement poussé par l’envie d’écouter les curiosités de son corps, à cet instant précis. Il en parle à sa femme, qui le vit comme une trahison, scénario qu’il n’avait pas envisagé le moins du monde, insistant sur la distinction qu’il fait du désir sexuel et de l’amour. En parallèle, son collègue, lui, ramoneur et également heureux père de famille, multiplie les rêves dans lesquels il est une femme, vivante et objet du désir de David Bowie. 


Avec la même délicatesse que dans les précédents volets, Dag Johan Haugerud nous plonge au cœur des sentiments de ses personnages, sans jugements, avec un regard bienveillant et dans le but de mieux les comprendre, pour mieux nous comprendre. 


Oslo est toujours là, protagoniste fidèle de cette trilogie, cette fois-ci moins lisse, moins parfaite, une ville en travaux, animée par des grues et des constructions, qui viennent refléter avec vivacité les questionnements de nos deux ramoneurs. 


Un troisième chapitre qui clôture avec tendresse cette réflexion plus large sur les rapports humains et le rapport à soi-même. Dans l’ensemble, un pari réussi qui nous fait voyager à Oslo, et dans les méandres de nos sentiments les plus profonds.


Sortie salle (France) : 16 juillet 2025, Pyramide Distribution


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