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« La Femme qui en savait trop »

  • Photo du rédacteur: Charlotte Fuga
    Charlotte Fuga
  • 26 août
  • 1 min de lecture

de Nader Saeivar (Shahed, 2025)



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Iran, aujourd’hui. Tarlan est professeure de danse dans une école pour jeune fille, et activiste qui se bat pour les droits de la femme. Le jour où elle est témoin de ce qui pourrait être un meurtre commis par un haut placé du gouvernement, sa vie bascule. Elle est d’abord déchirée entre l’affection qu’elle porte à toute sa famille, et sa morale. Mais lorsqu’elle apprend que le cadavre de celle qu’elle a élevé comme sa fille est retrouvé dans l’appartement en question, elle est bien déterminée à faire tomber les masques. A ses risques et périls.


Le cinéma Iranien revient avec une proposition forte et percutante. 

A travers ce qui pourrait être un fait divers, le scénario, dont la plume est signée Jafar Panahi, réussit encore une fois à faire passer une critique sur le gouvernement en place de façon subtile et saisissante. La réalisation précise, minimaliste et réaliste de Nader Saeivar accompagne avec justesse ses personnages et cette voix activiste qui prône la justice. 


Au delà de cette écriture acclamée qu’on connaît, la force de « La Femme qui en savait trop » git aussi dans les silences, la tension et la crainte, véhiculés par la mise en scène et appuyés  par l’interprétation authentique de Maryam Boubani. 

Un petit film, sur un gros sujet, qui vaut le coup d’œil sans l’ombre d’un doute.


Sortie salle (France) : 27 août 2025, Jour2Fête Distribution


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© 2025 by @lavisdecharlie

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