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« Une Grande fille »

  • Photo du rédacteur: Charlotte Fuga
    Charlotte Fuga
  • 7 août 2019
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 mai

de Kantemir Balagov (Dylda, 2019)

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« Tesnota », sorti l’année dernière, révélait déjà au public l’œuvre d’un petit prodige Russe, un cinéaste au talent évident, Kantemir Balagov.


Cru, poignant et réaliste étaient les adjectifs qui définissaient le premier film de ce jeune réalisateur, adjectifs que l’on retrouve dans ce second long métrage, et qui viennent confirmer ce talent, ce génie de mise en scène et surtout une vision d’auteur si singulière.


Bien que très beau, de par ses couleurs et cette caméra au regard intimiste, qui suit les personnages en prenant soin de ne pas les envahir, « Une Grande Fille » est un film dur, cruel dans ses sentiments, et bien qu’ayant lieu à l’époque de la seconde guerre mondiale, les portraits de ces femmes ont une forte résonance contemporaine, qui ne peuvent pas ne pas secouer le spectateur.


A travers les images, les silences, la musique, on entend les cris de détresse, désespoir et douleur de ses personnages marqués par la tragédie, mais ceci tout en laissant percevoir la force qui les emplis.


Ce qu’on entend aussi et surtout, c’est la voix de l’auteur, engagé, et de ses propos féministes on ne peut plus modernes.


Lent mais poignant, une véritable œuvre d’art à ne pas rater.


Sortie salle (France) : 7 août 2019, ARP Sélection


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