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« La Jeune femme à l'aiguille »

  • Photo du rédacteur: Charlotte Fuga
    Charlotte Fuga
  • 9 avr.
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 mai

de Magnus Von Horn (Pigen med nålen, 2024)

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Magnus Von Horn, réalisateur danois qui s’est fait connaître grâce à « Efterskalv » en 2015, et puis « Sweat » en 2020, revient avec une proposition très différente en nous livrant avec « La Jeune femme à l’aiguille » un film d’auteur pur, aux accents de cinéma expérimental. 


Inspiré d’une histoire vraie, son dernier film s’attaque ici à un sujet dur, le commerce de nouveaux nés proposés à l’adoption, dissimulant véritablement un sort beaucoup plus sombre que l’avenir plein d’espoir promis à leurs mères, désespérées. 


Une cruauté perçante, mise en avant par ce format d’image carré, ce noir et blanc à la fois cru et somptueux, et un travail sur le son brut, à la bande originale stridente. Certains codes du cinéma d’horreur s’entremêlent à ce drame déchirant, levant le voile sur un pan sombre de la société et questionnant les bases de la condition humaine.


La merveille de ce film, et donc le génie de Magnus Von Horn, git dans sa réussite à faire éclore une certaine beauté d’un fait divers aussi cruel et impitoyable, et livrer un film à la fois révoltant et incroyablement photogénique.


Sortie salle (France) : 9 avril 2025, Bac Films


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