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« La Trilogie d'Oslo / Rêves »

  • Photo du rédacteur: Charlotte Fuga
    Charlotte Fuga
  • 1 juil.
  • 1 min de lecture

de Dag Johan Haugerud (Drømmer, 2025)


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Pour la première fois, alors âgée de 16 ans, Johanne tombe amoureuse. La jeune adolescente découvre alors les sensations et les sentiments qui vont avec, mais aussi la douleur et le chagrin qui découlent d’un amour impossible. Alors elle écrit, pour elle, pour se souvenir, pour inscrire ce moment fort dans sa vie et ne pas oublier ce que ça fait d’être amoureuse, à 16 ans. 


A travers le portrait de cette adolescente qui se cherche et se découvre, Dag Johan Haugerud nous livre un film universel. Sa réalisation est délicate, sa caméra intimiste suit de près et avec douceur sa protagoniste, d’autant plus mise en lumière par des couleurs légèrement dénaturées et une luminosité accentuée par la pureté des blancs. 


A ses côtés, autre protagoniste, berceau de cette solitude amoureuse, la ville d’Oslo, qui fait écho à travers ses mouvements, ses silences, et ses saisons, à l’état des sentiments de Johanne. 


La jeune Ella Øverbye apporte toute la sensibilité nécessaire à cette adolescente Queer, qui découvre sa liberté et qui se sent pousser des ailes. Son interprétation juste, naturelle, minimaliste et puissante fait écho aux fondamentales du cinéma norvégien, bien vivant et plus marquant que jamais. 


« Rêves » nous transporte, nous touche et nous amène, en toute délicatesse, à réfléchir à ces amours, passés ou présents, qui brouillent les limites du réel, du rêves, de l’idéal et du fantasme. 


Une pépite, un morceau de douceur pour ceux qui se cherchent, mais aussi pour ceux qui se sont déjà trouvés, désireux de s’envoler. 


Sortie salle (France) : 2 juillet 2025, Pyramide Distribution


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