« La Vie invisible d’Eurídice Gusmão »
- Charlotte Fuga
- 11 déc. 2019
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 mai
de Karim Aïnouz (AVida Invisível de Eurídice Gusmão, 2019)

Prix Un Certain Regard au Festival de Cannes 2019, Karim Aïnouz nous livre avec « La vie invisible d’Euridice Gusmão » un mélodrame aux saveurs à la fois Almodovariennes et Wong Kar-Waiennes.
Une fresque familiale qui débute dans les années 50 et qui s’étend sur plus de cinquante ans, le destin de deux sœurs séparées qui toute leur vie essayent de se retrouver.
Des personnages féminins si forts et si touchants qu’ils nous transmettent leurs émotions : on passe du rire, aux larmes, à la douleur, à l’angoisse, au désespoir.
Un hommage aux femmes à travers un récit féministe et politiquement engagé, une résonance inévitable avec la situation actuelle du Brésil.
Si l’interprétation des deux actrices est époustouflante et émeut le spectateur, il n’en est pas moins de la mise en scène de son réalisateur : couleurs vibrantes presque excessives, images emplies d’une beauté infiniment mélancolique, le mélange des cadres et textures face à la crudité et cruauté qui ressort de la pauvreté.
A voir, inévitablement – Karim Aïnouz et les sœurs Gusmão nous secouent, nous touchent, nous bouleversent.
Sortie salle (France) : 11 décembre 2019, ARP Sélection






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