« F1 »

de Joseph Kosinsky (F1, The Movie, 2025)

Sonny Hayes avait tout pour s’imposer comme un champion historique de Formule 1, jusqu’à son terrible accident. Trente ans plus tard, alors qu’il a sombré dans ses vices et gagne sa vie tant bien que mal comme pilote indépendant, Ruben Cervantes, ancien camarade de ses années d’or et désormais patron d’une écurie sur le bord de la faillite, revient pour lui proposer un poste de pilote, dernier espoir de sauver l’équipe. L’opportunité de devenir enfin le champion qu’il rêvait de devenir. 

Un film grand public, qui nous fait saluer Hollywood. Un blockbuster de ceux qui marchent. Un protagoniste un peu rebel, à la limite de l’anti-hero qui suscite d’emblée la sympathie du spectateur. 

Une intrigue classique, mais pleine de rebondissements rendant un sujet qui parait niche, complètement accessible et fascinant. Une histoire d’amour, en second plan, qu’on voit venir, mais à laquelle on veut croire. 

Une adrénaline contagieuse, susceptible de convertir un spectateur lamda en fan de formule 1. « F1 » c’est donc une réalisation totalement maîtrisée, rythmée par des plans et un montage dynamiques, et un casting 5 étoiles, qui rend les personnages profonds, complets et attachants. 

Un film qui est prévisible, mais divertissant. Le genre de gros film américain, à gros budget, à gros casting qui ne déçoit pas et accroche, parce qu’il s’assume totalement. 

Brad Pitt nous embarque totalement dans sa quête de gloire, on veut y croire. « F1 » c’est le blockbuster dont on ne voit pas passer les 2h35, le film grand spectacle qui nous en met plein la vue, sans nous fatiguer, la séance de ciné au popcorn sucré-salé extra large de l’été. 

On est captivés, on ne s’ennuie pas, on passe un bon moment. 

Alors merci Brad, et merci Hollywood, merci de nous rappeler que le cinéma c’est aussi ça, du grand spectacle.

Sortie salle (France) : 25 juin 2025, Warner Bros France

@lavisdecharlie