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« L'Étranger »

  • Photo du rédacteur: Charlotte Fuga
    Charlotte Fuga
  • 29 oct.
  • 1 min de lecture

de François Ozon (2025)


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Alger, 1938. Meursault est un jeune homme droit, un bon travailleur,  un fils aimant, un ami fidèle et un citoyen dans le juste. Au lendemain du décès de sa mère, Meursault retrouve Marie, avec qui il entame une liaison. La vie continue, avec un nouvel équilibre, presque heureux, jusqu’à ce que les histoires de son voisin et ami Sintès ne viennent chambouler ce cours.  Ce bonheur, juste au bout des doigts,  s’effondre d’un coup, lorsque sous un soleil de plomb et une chaleur étouffante, Meursault commet l’irréparable.


S’attaquer à l’adaptation de ce roman existentialiste et humaniste emblématique de l’œuvre d’Albert Camus ? On n’en attendait pas moins de François Ozon et de la maison Gaumont. 


Pour donner vie à cette intrigue d’apparence simple, qui regorge de pensées philosophiques fortes, Ozon choisit le noir et blanc pour nous entraîner dans l’Algérie des années 30 et appuyer le détachement de son protagoniste. 


Dialogues brefs, silences qui s’étendent, caméra qui alterne les gros plans avec les moins serrés, ce rythme lent, où la réflexion s’étend et prend son temps ; Ozon jongle avec les éléments de mise en scène et donne vie à un film au plus proche de l’œuvre de Camus. 


Sa réalisation est sublimée par un casting à point, avec un Pierre Lottin qui n’en fini plus de nous surprendre. 


Une adaptation réussie, qui rend cette œuvre incontournable accessible et réouvre cette réflexion existentialiste et humaniste, toujours aussi pertinente aujourd’hui. 


L’occasion aussi de (re)découvrir un classique littéraire au cinéma.


Sortie salle (France) : 29 octobre 2025, Gaumont Distribution


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© 2025 by @lavisdecharlie

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